Dimanche 3 novembre, un car Flixbus, avec à son bord 33 personnes, a percuté la glissière de sécurité de l’autoroute l’A1, dans la Somme. D’après les premiers éléments de l’enquête, aucun autre véhicule n’est impliqué dans l’accident. Pour l’heure, les causes précises de l’accident demeurent inconnues.
« Aucun véhicule tiers » n’est impliqué dans l’accident d’autocar qui a fait 33 blessés dimanche sur l'A1, a indiqué lundi 4 novembre le parquet d’Amiens, précisant que la conductrice n’avait consommé « ni alcool ni stupéfiants » mais que de « fortes pluies » avaient touché la zone.
À 11 h 50 dimanche, un autocar de la compagnie Flixbus qui effectuait la liaison Paris-Londres a fait une sortie de route au niveau de la sortie 13 Estrées-Deniécourt entre Amiens et Saint-Quentin, et s’est couché sur le flanc. Trente trois personnes ont été blessées dans l’accident, dont 4 grièvement.
« Aucune présence d’alcool ni de stupéfiants »
Lundi matin, six personnes étaient toujours hospitalisées, dont la conductrice du car victime d’une fracture du bassin, selon le parquet d’Amiens qui a ouvert une enquête contre X pour « blessures involontaires ». Parmi les blessés légers figure un enfant de huit ans, dont la mère est toujours à l’hôpital.
Si « les causes précises de l’accident » sont encore inconnues, les enquêteurs ont déjà établi que l’autocar « était seul au moment de l’accident et qu’il n’y a eu aucune intervention d’un véhicule tiers », a déclaré le procureur de la République d’Amiens Alexandre de Bosschère.
Les analyses toxicologiques pratiquées sur la conductrice n’ont révélé « aucune présence d’alcool ni de stupéfiants ». Toujours à l’hôpital, « elle sera entendue par les enquêteurs dans l’après-midi », a-t-il poursuivi.
La météo en cause
« L’autocar n’avait normalement pas vocation à prendre la sortie où a eu lieu l’accident », a encore dit Alexandre de Bosschère, et les enquêteurs devront déterminer « si cette sortie était volontaire ou non, et pourquoi elle a eu lieu ».
Par ailleurs, de « fortes pluies » s’abattaient sur l’autoroute au moment des faits, a-t-il souligné, évoquant un « possible phénomène d’aquaplaning ». Des « expertises techniques » sont en cours, afin de déterminer la vitesse du bus au moment de l’accident et de rechercher une éventuelle « défaillance mécanique », a-t-il ajouté.